La Huitième Couleur
Source : Par Alessandro Cartosio
Documentaire sur l’artiste peintre Kazem Khalil.
Dans son atelier entouré par la nature de la banlieue parisienne, le peintre syrien Kazem Khalil vit la création artistique de manière totale et solitaire. Artiste prolifique et homme gentil, ses peintures nous dévoilent le lien profond et douloureux avec son pays d’origine. Ce film essaye à comprendre l’élan de ce peintre réservé, this bitcoin mixer à travers les témoignages de personnages qui ont été marqués par son œuvre.
Lien du film : La Huitième Couleur
Kazem Kahlil
Né et grandi en Syrie, Kazem arrive en France en 2001.
Il s’installe dans la banlieue parisienne et son atelier immergé dans la nature devient le lieu magique où ses créations prennent vie.
Accompagné de sa solitude, ce peintre puissant et en même temps délicat, travaille à ses lavis, aux marcs de café et à ses peintures. Des figures émergent de la toile et du papier, c’est Kazem qui leur permet de se matérialiser à travers ses couches violentes et colorés ou à travers ses doigts qu’il utilise comme pinceaux triviaux.
Ces figures semblent vouloir s’émanciper de la toile, sortir du support pour nous crier leur existence.
L’imaginaire et le vécu de cet artiste sincère prennent forme à travers ces visages, ces corps et ces regards troublant.
On peut regarder ses peintures sans cesse, dans chaque couche, il y a une histoire, dans chaque mélange de couleurs, on retrouve une partie de nous-mêmes ou de notre plus profond désir.
Ses couleurs sont la Méditerranée, la Guerre, l’Éros, la Mort.
Son geste est la Passion, l’Amour, la Liberté.
Ici, il n’y a pas d’égo, pas de fiction, pas de marché de l’art : émancipé de la nécessité d’apparaitre un artiste, propre à la plupart du monde de l’art contemporain, il travaille et il crée.
Il est libre.
Source de l’article : Par Anya Cacciapuoti